Oui, c'est un peu radical mais en ce moment je lis ce livre: La femme parfaite est une connasse       Génial ce livre! Lisez le c'est à mourir de rire

et mon orthoptiste rempli tous les critères de la femme parfaite: (super) belle, blonde (enfin c'est une fausse blonde on voit les racines, mais on s'en fout elle est canon même en fausse blonde dont on voit les racines), toujours bien habillee (à chaque fois j'ai envie de lui demander où elle a acheté son pull, son foulard ou ses bracelets), son cabinet est décoré avec soin et surtout avec beaucoup de goût, elle est ordonnée (tout mon contraire), elle a une écriture très féminine et très belle (mon côté maîtresse ressort et observe la qualité d'une écriture) et surtout, surtout: elle est pleine d'humour!

Aaaaaarghhhh! La femme parfaite!

Du coup pour reprendre confiance en moi,ben ouais dès qu'elle apparaît avec son grand sourire ultra-bright et que deux minutes plus tard elle me fait loucher, ma confiance en moi en prend un coup. Alors pour conjurer le sort aujourd'hui dans sa salle d'attente j'ai sorti mon arme: le livre "La femme parfaite est une connasse!"

Et vous savez le pire? Je crois qu'elle est parfaite mais que c'est même pas une connasse! 

Aaaaaaaarrrrghhhhh!

Le repas c'est soit très chouette, moment convivial et de partage où Pépito nous raconte sa journée et Nougatine gazouille, soit c'est la guerre. Si. Disons-le carrément: j'ai eu longtemps l'illusion de croire que Pépito mangerait de tout et que les repas se dérouleraient sans problème contrairement à la plupart des parents. Mais non. Il m'a vite fait redescendre de mon petit nuage: à table ça ne se passera pas toujours bien et puis c'est tout.

Chez nous, vous le savez, Papa Moo et moi bataillons pour ne pas manger le yaourt à l'ananas. Vous ne ferez pas non plus avaler à Papa Moo de lapin. Ben oui, il en a eu chez lui donc en manger un ça le dérange un peu. Moi, vous ne me ferez pas avaler de cuisses de grenouilles. Même pas en rêve! J'ai une phobie pour ces horribles et terrifiantes bêtes alors même si pour le coup, dans une assiette elles ne peuvent plus rien me faire, je ne peux déjà pas les voir à la télé ou dans un livre alors voir leurs pattes dans mon assiette c'est même pas la peine.

Comme vous pouvez le constater nous avons de très bonnes raisons Papa Moo et moi pour ne pas manger ces deux mets là. Mais pour Pépito je m'interroge...

A chaque fois, nous sommes tous les trois prêts à livrer bataille. Papa Moo remonte ses manches. Moi je suis prête à croiser le fer, mon couteau et ma fourchette à la main, Pépito quant à lui nous supplie déjà des larmes plein les yeux. Nous, ses parents, sommes de véritables tortionnaires: nous voulons lui faire manger des petits pois!

Parfois les pires batailles familiales tiennent à peu de choses...