Ce weekend il a fait beau. Très beau. Et Pépito a appris plein de nouveaux mots: arrière-grand mère, tante, oncle, mer, falaise, goéland, voilier, galet, parachute.

Vous l'aurez compris: nous sommes allés voir de la famille qui vit près de la mer et d'un aérodrome.

Pépito a adoré!

Ca y est! On est le 15 mai. J'ai un an de plus aujourd'hui! Enfin, dans pas très longtemps, mais je respecte la réalité. Je me suis faite attendre en naissant à 23h58! Pépito a fait pareil en naissant à 23h47. C'est un truc de famille... Et bien aujourd'hui j'ai 32 ans (olàlà! déjà!) et je dis pareil que de nombreuses personnes "plus âgées": je me sens mieux que 10 ans avant.

Attention métaphore!!!! Moi, je suis assez d'accord avec la mère de Forrest Gump qui disait que "la vie c'est comme une boîte de chocolats: on ne sait jamais sur quoi on va tomber". Elle n'expliquait pas plus, mais moi je l'interprète comme ça: les premiers, on ne s'en souvient pas bien et pourtant ils sont très importants puisqu'ils déterminent les chocolats qui suivent. Et puis, peu à peu on s'en souvient. On les choisit, on en essaie et puis on finit par trouver ceux qu'on aime et qu'on mangera très longtemps tout en ayant la possibilité de changer de chocolat si on veut ou si on doit. Pour ma part j'ai choisi le chocolat parfumé au café. Bon, la métaphore est terminée. J'ai perdu personne? Prendre un an me rend un brin nostalgique et surtout très bavarde!

Tout ça pour dire que je suis entrée dans la trentaine déjà très heureuse et comblée par un mari adorable et un Pépito adorable comme son papa. Depuis, j'ai eu la chance de devenir une nouvelle fois maman d'une petite Nougatine qui est, je vous laisse deviner... adorable! Et en plus, toute ma petite famille vit dans une jolie maison. Bref, j'ai goûté plein de bons chocolats depuis quelques années et j'espère que je choisirai encore les bons très longtemps.

PS: chez nous les boîtes de chocolats sont assez grosses: ma grand-mère fête ses 90 ans cette année et l'autre semble vouloir la suivre sur ce chemin. Prometteur, non?

Dans un mois, une maladie extrêmement grave va s'abattre sur les mâles de nombreuses familles dans le monde entier (enfin le plus souvent ce sont les hommes qui sont atteints). Si si je n'exagère pas, c'est une maladie mondiale! Elle présente tous les signes d'une épidémie. Il faut donc que toutes les femmes du monde soient averties du danger qui les guette. Il s'agit d'une maladie qui débutera le 12 juin (oui, au moins nous avons la date et tout le temps pour se faire à l'idée se préparer à combattre). En effet, il s'agit bien d'une petite gue-guerre entre le mari et sa femme qui commence.

Alors à partir du 12 juin, mesdames, vous allez assister à un phénomène curieux: vos hommes vont concentrer leur attention vers le Brésil. Pas pour envisager un voyage en amoureux (non non non... malheureusement), pas pour ses belles filles aux fesses galbées et botoxées (heureusement pour nous), pas pour son carnaval (les filles botoxées fournies avec), pas pour sa culture (riche pourtant), pas pour les cours de samba ou pour sa musique. Non. S'ils tournent leurs regards vers ce pays, c'est pour leur amour du ballon rond et parce que la Coupe du monde se déroule là-bas. Et oui, ça y est les 4 ans de répit sont terminés et nous y voilà: 1 mois entier de foot. Où se trouve la corde pour que je me pende? 

En plus, la maladie va crescendo: au début il y a plein de parties donc c'est barbant parce qu'ils veulent en voir beaucoup (on a l'impression de voir du foot tout le temps), puis il y a moins de parties mais elles sont de plus en plus intéressantes donc impossible de les rater (votre homme est à la maison mais à part si votre enfant s'ouvre la tête devant lui et que vous êtes partie faire des courses oui, parce qu'il les fera pas à votre place, il aura un match il ne bougera pas de son canapé). Et puis, il y a la finale. Alors nous on a hâte. On n'en peu plus de ce fichu ballon. Alors, la finale on l'attend autant qu'eux. Sauf que s'il n'y a pas au moins une équipe pour laquelle ils ont de l'intérêt, ils s'en fichent un peu. Pour Papa Moo, une finale n'est intéressante que s'il y a l'Espagne ou le fameux Brésil à l'affiche. Et bien sûr, il est essentiel pour eux que cette équipe gagne.

Je rappelle le fameux "Et 1, et 2, et 3, zéro!" ? C'est juste un très très TRES mauvais souvenir pour Papa Moo. Un match à bannir, à ne plus jamais évoquer. Il ne peut même plus écouter le 'I will survive!" de Gloria Gaynor ou "Je survivrai" de Larusso. Non je rigole! Il n'écoute pas Larusso!

Alors, je n'ai malheureusement pas de solution à ce gros problème. Aller faire les courses, faire du shopping, aller au resto avec des copines, leur laisser les petits...  voilà mes suggestions. Je voulais juste vous rappeler l'échéance de cette grosse galère cet incroyable événement.

Allez pour se donner du cœur à l'ouvrage je vous fait écouter un titre que j'adore:

Bon, vu tout ce qu'ils savent faire avec un ballon ils devraient gagner les brésiliens! Allez le Brésil!!!! 

Ce matin, après avoir fait un tour sur la balance (je fais un petit régime... privations et faim sont au menu) j'annonce toute fière à Papa Moo:

"Maman Pilou: J'ai perdu un kilo en moins de 10 jours!

Papa Moo: Et ben moi, j'ai perdu un bras en un jour!"

Il faut dire qu'il a joué à la perceuse à percussion tout le week end chez ma sœur qui fait sa maison.

Bon. Qui a le plus souffert?

Telle une Super Maman qui se change en Père Noël pour déposer une dizaine de cadeaux sous le sapin (le gros ventre y compris en décembre dernier). Telle une Super Maman qui se change en petite souris pour récupérer une dent contre une pièce (en chocolat Maman Pilou en mode radine). Telle une mère juive qui couve son petit selon Papa Moo, je voudrais me changer en petite souris aujourd'hui. Un entraînement pour plus tard, quoi. Attention: transformatiiooonnn !!!! Heu... c'est raté. Pas de transformation juste une grosse frustration pour Maman Pilou.

Pourquoi? Pépito part pour sa première vraie sortie. Il était déjà sorti pour aller en forêt mais là il part avec son petit sac à dos sur le dos. Oui, je n'ai pas pu éviter le sac à dos maudit à l'effigie de la voiture rouge... Il va à la ferme! Et je peux vous dire qu'il est paré à toute éventualité avec son super pique nique (la seule chose que je pouvais contrôler), mais il part sans moi et il n'y a rien à faire: j'ai un petit pincement au cœur.

           Le pique-nique de vos rêves!

            Pépito est un grand garçon...