• Il y a des choses dont il faut parler et le don de sang de cordon en fait partie. Lors de ma première grossesse je n'ai pas du tout été informée de cet appel au don. Comme je trouve cela vraiment dommage je tiens à relayer l'information. Aux futurs parents d'en parler entre eux et de faire de cette info ce qu'ils en veulent.

    Il s'agit d'un don qui peut permettre de soigner certaines maladies du sang comme les leucémies et même des maladies génétiques. Donc c'est important d'évoquer le sujet.

    C'est un don indolore, qui ne change rien au déroulement de l'accouchement et surtout qui ne présente aucun risque pour la maman ou le bébé. C'est un don très encadré et même si on a donné un consentement écrit, si on change d'avis il suffit de le dire à une sage femme.

    Ca vous intéresse? Voici deux liens très complets pour mieux vous renseigner:

    sangdecordon.org/

    www.dondesangdecordon.fr/

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  • Quand on fait des enfants, on fait forcément des projections sur eux. On espère qu'ils seront heureux, en bonne santé, bons élèves et qu'ils feront un métier qu'ils aiment (et de préférence qui paie bien: si si ça compte). Et en matière de métier, Moo et moi ne sommes pas d'accord. J'ajoute qu'en bons parents que nous sommes nous ne pensons évidemment pas à notre intérêt personnel. Nooonnnn!

    De son côté, Moo imagine Pépito en grand footballeur (tiens donc...?) ou en champion de tennis. Il lui donne le choix. Royal! Ce n'est pas du tout intéressé ... non! Mais ... si Pépito, en grand champion qu'il sera lui donne des places de choix pour assister à un match, bien sûr il ne dira pas non. Il ira encourager chaleureusement son fils adoré. Mais bon, pour qu'il devienne un grand champion il faudra lui donner quelques cours, histoire de révéler ce talent caché pour le moment.

    De mon côté, j'ai pris un peu d'avance par rapport à son père et à son projet sportif. Moi, je verrai bien Pépito en cuisto. Non, en grand cuisinier. De ceux qui ont des étoiles. Ben oui, autant être ambitieux. Il est déjà tout acquis à ma cause: il aime manger, il aime cuisiner, il aime regarder maman cuisiner et il stoppe toute activité quand une émission culinaire passe à la télé. Bref, il s'imprègne de son futur métier. Son père lutte comme il peut le pauvre contre cette vocation pourtant évidente: il a longtemps refusé qu'on lui achète une dînette. Trop féminin à son goût. Bon je dois reconnaître qu'elles sont souvent dans des coloris roses orangés. Mais les fabriquants de jouets ont pris conscience des réticences des papas un peu trop machos et commencent à commercialiser des cuisines (oui, il ne faut pas dire dînette, ça fait trop fille, pas assez mec) aux couleurs plus masculines. Si tant est qu'une couleur puisse être féminine ou masculine, hein? Du coup, pour son troisième anniversaire, Pépito aura une belle cuisine! Comme maman!

    Papa prend donc un peu de retard et moi je rêve des bons petits plats que me concoctera mon petit qui sera devenu un grand. Et puis, plus tard, s'il m'invite dans son resto à plusieurs étoiles, bien sûr je ne dirai pas non. Et puis j'emmènerai le papa pour entériner sa défaite pour lui démontrer tout le talent de notre enfant que j'ai su reconnaître et révéler très tôt.

    Non, nos rêves pour notre Pépito ne sont pas interessés du tout...


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  • le clasico

    Kesako?

    Je m'explique pour les chanceux les non initiés. Le clasico c'est un moment important  pour les footeux. C'est le match où deux équipes telles que le PSG et l'OM se rencontrent. Bref, le match à ne pas manquer. Celui où il va y avoir de l'action, des encouragements, des cris, des frissons, des injures, de la tension... Le match qui peut rendre nos hommes complètement fous. Le match où le temps s'arrête et plus rien d'autre ne compte.

    A la maison, le clasico c'est pas trop PSG/OM. Non, Moo a plutôt la fibre espagnole de ce point de vue là. Pour lui, le clasico c'est Barça (FC Barcelone)/Real (de Madrid). Et il est du côté du barça.

    Alors quand il m'informe qu'il y a un clasico cela veut dire qu'il va disparaître de la circulation. Enfin plutôt qu'il sera coincé sur son canapé et qu'à moins que le petit ne s'ouvre la tête ou que j'accouche, il ne faut pas compter sur lui. Cela peut aussi dire qu'il va migrer chez un pote donc que l'absence sera prolongée. Mais ça peut aussi être le contraire. Autrement dit, c'est notre maison qui devient le quartier général pour voir le match en question. Donc là, la présence de footeux focalisés sur la télé est massive (allez, j'exagère, ils se comptent au nombre de 5 ou 6). Et là, il ne faut pas compter sur le silence. Encouragements, cris et rires sont au programme. Le petit qui dort dans la chambre d'à côté fera comme sa mère: il s'habituera! C'est le clasico quand même! Y en a que 2 par an! Bon, le footeux oublie souvent  que sa femme compte tous les autres matchs de l'année qui ne sont pas des clasicos et que du coup il y en a plus que 2 par an. Mais bon, c'est une question de point de vue, hein?

    Il y a deux attitudes à tenir face à ce genre d'évènement: le subir ou réagir.

    Le subir c'est le regarder avec eux... Oui, c'est déjà arrivé. Mais bon, je préfère la deuxième option: réagir. En général cela consiste à accompagner Moo chez le copain footeux qui accueille chez lui et à retrouver sa victime sa femme pour papoter. C'est évidemment valable dans l'autre sens. Cela donne lieu à la naissance de deux clans: l'un sur le canapé, les yeux rivés sur l'écran et s'exprimant assez fort. L'autre autour de la table à s'occuper des enfants, qui discute calmement.

    La réaction de ce dernier groupe peut parfois s'apparenter à une rébellion quand les mamans désertent le pont et laissent les enfants à leurs papas qui regardent leur match. De toute façon, les petits seront embrigadés alors autant qu'ils le soient tout de suite et que les mamans en profitent pour se faire une soirée resto. Nous ne l'avons fait qu'une fois. Mais aujourd'hui que le nombre de bambins a doublé (4 au lieu de 2) je suis pas sûre que les papas seraient trop d'accord pour qu'on leur laisse les petits pour manger de notre côté tranquillou au resto...

    Mais pourquoi je vous parle de foot, de clasico et de soirées où les hommes et les femmes ne se mélangent pas faute de sujets de conversation en commun (enfin pendant le match)? Parce qu'un clasico approche: c'est samedi. Et il y en aura encore un j'imagine, car ces matchs là vont par deux. Donc comme je ne compte pas subir je me prépare à réagir.

    Bon allez le barça tout de même! Ben oui, j'ai pas envie que mon footeux soit de mauvais poil...


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    Il pleut, il mouille, c'est la fête à la patouille!

    Comme promis je partage avec vous les différentes activités que je propose à Pépito, entre autres les activités artistiques.

    Aujourd'hui, c'était une vraie journée d'automne. Le matin, il y avait un grand et beau soleil, il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. Le temps idéal pour faire une balade. Tout se prêtait donc à sortir prendre l'air. Tout sauf cette toux persistante accompagnée d'un peu de fièvre qui est venue embêter Pépito. Du coup, nous avons renoncé à la balade en croisant les doigts pour qu'il fasse aussi beau dans quelques jours pour pouvoir en profiter quand Pépito ira mieux. De toute façon, la déception fut de courte durée vu que l'après-midi il a plu, plu, plu et replu. Donc aucun regret.

    Mais quand on est coincé à la maison il faut s'occuper. Et voici ce que Pépito pas très en forme a réalisé. Plutôt réussi non? Comme vous pouvez le voir nous sommes restés dans le thème de l'automne et voici comment nous avons procédé:

    - Lors d'une précédente balade nous avions ramassé de jolies feuilles de taille et de forme différentes. Nous les avons glissé sous une feuille blanche pour faire des empreintes à la craie (en utilisant que des couleurs d'automne). Faites un essai avant pour savoir quelles craies utiliser. J'en avais trois sortes et il n'y en a qu'une qui offrait le résultat souhaité. Je voulais qu'on puisse voir les nervures des feuilles. Nous avons utilisé les craies Carrefour. Il faut utiliser des craies à la cire ou des craies grasses.

    - Après avoir fait de belles empreintes j'ai découpé les feuilles de Pépito. De son côté, il mettait de la colle dessus et ensuite il les collait sur une grande feuille blanche.

    - Pour finir il a trempé une éponge dans une assiette dans laquelle j'avais versé un peu d'encre jaune. Il a tamponné de l'encre jaune, puis orange, sur l'ensemble de la feuille.

    Et voilou!

    Mon conseil pour organiser un moment de patouille avec son petit bout. Il faut bien prévoir les choses que vous voulez réaliser avec l'enfant en avance (comme en cuisine). Préparez tout ce dont vous allez avoir besoin (y compris les protections pour l'enfant), faites des essais pour toutes les étapes dont vous n'êtes pas tout à fait sûr du résultat (sinon c'est le flop assuré avec les loulous) et surtout, comme en cuisine, gardez à l'esprit qu'il risque d'y avoir du bazar (beaucoup), des taches, bref que vous risquez de devoir faire le ménage après (donc ne proposez pas ce genre d'activité si vous n'êtes pas zen).

    Voici un petit livre qui peut aussi vous donner des idées. Il est bien fait mais selon moi il faut reproduire les activités proposées sur des feuilles volantes et non les faire sur le cahier lui-même: il est trop petit (un enfant a besoin d'espace) et comme c'est un livre il n'est pas plat (pour l'enfant c'est gênant).

                                          Il pleut, il mouille, c'est la fête à la patouille!

    Voici les références: Cahier de patouilles écrit par Christophe Lécullée et Isabelle Peltier-Lécullée               édition Actes Sud Junior

    Les enfants sont souvent très contents quand on leur propose ce genre de choses et c'est un très bon moment de complicité passé avec eux. Et puis ce qu'il y a de bien quand on patouille, c'est qu'on oublie un peu qu'on est malade...


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  • Il est des mots que l'on souhaite entendre le plus tardivement possible dans la bouche de notre enfant. De mon côté, je ne pensais pas entendre de gros mots dans la bouche de Pépito avant 3 ans au moins. Et bien c'est râté.

    Ce matin, en enlevant une petite poussière sur son pied il a dit "C'est dégueulasse!" accompagné d'un immense sourire. Ce mot-là est sorti sans hésitation pour une première fois. Et j'en suis restée bouche bée.

    Et dire qu'à la maison nous faisons très attention au vocabulaire que nous utilisons. nous veillons même à ne pas dire "ouais" au lieu de "oui"! Alors vous imaginez bien que ce gros mot dans la bouche de mon fils m'a un petit peu surprise.

    Vu que ce n'est pas à la maison qu'il a entendu ce mot (pour le coup, c'est un mot qu'on ne dit jamais), je me suis demandée où il avait pu le découvrir pour le réutiliser ainsi très à propos. Mais, bien que je sois surprise et embêtée qu'il découvre ce genre de mots et surtout qu'il se les approprie et les répète, je dois reconnaître que c'est inévitable. A moins de l'enfermer à la maison et de ne le mettre en contact qu'avec des personnes qui auraient signé un contrat de confidentialité leur interdisant de prononcer le moindre gros mot, je ne vois pas comment éviter ça. Et puis, d'ailleurs c'est quoi un gros mot? Quels mots peuvent être considérés comme "gros"? On est pas tous d'accord sur la question, par contre je suis sûre de ne pas vouloir entendre certains mots, qu'ils soient gros ou pas, dans la bouche de mon fils. C'est donc dans ces moments-là que le mot "éducation" prend tout son sens. J'ai donc expliqué à Pépito que certains mots, comme celui-ci, n'étaient pas beaux (oui, ça c'est le discours de maman) et qu'ils ne devaient pas être dits même s'il entendait d'autres personnes, enfants, le faire.

    Nous n'avons pas tous le même niveau d'exigence par rapport au vocabulaire que nous devons avoir devant nos enfants et celui que nous leur autorisons. De notre côté, je dois dire que nous sommes assez stricts apparemment. Peut-être un peu vieux jeu même selon certains. Nous n'en sommes pas à demander à Pépito de nous appeler "père" et "mère" et d'utiliser le vouvoiement pour s'adresser aux adultes, mais j'estime que nous devons lui montrer l'exemple à la maison. Et quand on y fait attention, en fait, dans le langage courant les "gros mots" sont très utilisés. Nous en disons beaucoup et maintenant qu'on fait attention on se retrouve souvent à changer un mer.... en mercredi. Du coup, c'est presque normal d'entendre Pépito en dire un avant ses 3 ans! Après tout c'est une machine à répéter tous les gestes, attitutes, actions et paroles qu'il observe et entend. Mais ça fait bizarre tout de même...

    Cela fait réfléchir à tout ce que nous leur transmettons mais aussi à tout ce qu'ils peuvent apprendre en dehors de la maison et donc de notre surveillance. On ne peut pas les couper du monde mais il faut veiller aux influences qui nous semblent mauvaises. Et il y en a! 


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