• Nous sommes en octobre donc il y a encore quelques beaux jours durant lesquels on sort (sortie au parc, à la ferme, au lac, aux jeux pour enfants) pour que Pépito se dépense. Objectif de la maman: qu'il soit bien fatigué à son retour à la maison pour un peu de calme et un coucher qu'on espère serein et rapide (bref efficace!). J'appelle aussi souvent les mamans de mon entourage (qui se galèrent comme moi) qui sont dans le même état d'esprit que moi et donc à la recherche d'une activité pour l'après-midi. Et parfois, on arrive à combiner les deux: occuper les petits et passer un petit moment avec une copine.

    Mais en octobre, le problème c'est que les jours pluvieux se font plus nombreux et c'est là qu'il faut être inventive car les jouets (les dizaines de jouets) que Pépito a dans sa chambre n'ont bientôt plus d'intérêt pour lui. Donc, si on ne veut pas avoir un enfant qui tourne en rond comme un lion en cage il faut l'occuper.

    Ma première option pour occuper Pépito c'est faire de la cuisine avec lui. Un gâteau de préférence, mais en cas d'urgence et si je n'ai pas ce qu'il faut pour faire un gâteau, le repas du midi ou du soir fait très bien l'affaire.

    J'ai commencé à lui proposer de faire des gâteaux avec moi à partir de 18 mois. Et il adore! Et oui, c'est possible même à 18 mois. Non, ils ne sont pas trop petits. Il faut juste éviter de mettre la barre trop haut (pas de forêt noire c'est effectivement trop compliqué avec un petit) et accepter d'avoir une cuisine sans dessus-dessous au bout de 5 minutes (c'est la base, donc évitez de cuisiner avec lui après avoir tout nettoyé!).

    Alors le premier gâteau que j'ai réalisé avec mon Pépito âgé de 18 mois c'est le gâteau au yaourt. Le fameux! Celui de nos grands-mères. Et elles avaient raison nos grands-mères de nous en faire. Ils sont simples à faire et bons. Et on peut en donner aux tous petits, même quand ils ont du mal à mâcher.

    Voici la recette:

    Gâteau au yaourt:

    Ingrédients:

    - 1 yaourt nature (le pot sert de mesure, il faut donc le conserver!)        

    - 1 pot d'huile

    - 2 pots de sucre                                                                                                                

    - 3 pots de farine

    - 3 oeufs

    - 1/2 sachet de levure chimique

    - 1 sachet de sucre vanillé

    - 1 pincée de sel 

    Les ustensiles:

     - un saladier

    - un fouet

    - un moule

    Les étapes de la recette:

    1: Préchauffez votre four à 200°C (th 6).

    2: Dans un saladier, versez le yaourt.

    3: Ajoutez 2 pots de sucre et 3 pots de farine. Mélangez.

    4: Ajoutez le pot d'huile et mélangez.

    5: Ajoutez les 3 oeufs, la levure et le sucre vanillé. Mélangez le tout avec un fouet jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène.

    6: Beurrez, farinez un moule et versez la pâte dedans.

    7: Enfournez  pendant 30 minutes

     

    Et voilà, le tour est joué!

    Mais ça, on est bien d'accord que c'est la version sans petit bout. Avec Pépito c'est un peu plus compliqué ... mais possible.

    La première chose: préparez tous les ingrédients et les ustensiles en avance. Vous savez: comme si vous étiez à la télé et que vous deviez présenter votre recette en quelques minutes. Tout est déjà prêt à l'emploi dans des petits bols. Et ben là, tout pareil. En même temps, vu que le pot de yaourt vous sert de mesure dans cette recette, vous n'aurez pas 5 ou 6 bols à préparer. Par contre, il faut vraiment que vous ayez tout sous la main.

    Votre petit étant très petit en taille il lui faut un plan de travail à sa hauteur. Perso, j'utilise un tabouret. Il peut tourner autour, ça se nettoie facilement.

    Les deux étapes un peu délicates de cette recette quand c'est la première fois qu'on cuisine avec son enfant sont:

    - mettre la farine, le sucre et l'huile dans le pot. Là, vous pouvez être sûrs qu'il va y en avoir partout. C'est sûr et certain. Ce n'est pas grave! Et si ça vous crispe, qu'est-ce que ça va être pour la deuxième étape délicate...

    - casser les oeufs! Ca c'est un grand moment. Les oeufs qui éclatent en mille morceaux dans sa main (non parce que dans la main de votre petit bout il ne faut pas croire qu'ils vont juste être cassés). Les bouts de coquilles seront à rattraper tant bien que mal dans la pâte, c'est plus rigolo, mais si vous ne voulez pas vivre dangereusement et êtes prudents, prévoyez un bol dans lequel éclater casser vos oeufs. Il faut aussi s'attendre à une réaction de votre enfant. Il peut ne pas apprécier du tout la sensation de l'oeuf sur sa main.

    Et pour finir je rappelle toujours à Pépito que s'il ne m'écoute pas je finirai le gâteau toute seule. Ca peut paraître un peu dur mais si on veut que ça se passe bien il faut bien des règles. C'est la seule que je lui impose. Ce n'est arrivé qu'une seule fois qu'il ne termine pas la recette avec moi.

    Et voilà. Depuis ses 18 mois nous cuisinons régulièrement tous les deux et passons toujours un bon moment à deux.

    Aujourd'hui, comme j'accueillais une amie (et n'avais pas envie de lui servir un gâteau au yaourt, aussi bon qu'il soit) j'ai proposé à Pépito de faire un gâteau au chocolat. C'est le deuxième gâteau que nous avons fait ensemble et dont je vous donne la recette aussi:

    Gâteau au chocolat:

    Ingrédients:

     - 5 oeufs                                                        - 80 g de farine                     - 180 g de beurre

    - 200 g de sucre en poudre                      - 190 g de chocolat

    Ustensiles:

     - un saladier                                                - un fouet                               - un moule

    Etapes de la recette:

    1: Préchauffez votre four à 180°C.

    2: Fouettez les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

    3: Ajoutez la farine et mélangez.

    4: Faites fondre le beurre et le chocolat au bain-marie.

    5: Une fois que le mélange est fondu, ajoutez-le au premier mélange.

    6: Beurrez et farinez un moule et versez la pâte dedans.

    7: Enfournez pendant 25 minutes.

    Ce gâteau est un tuerie! Une étape délicate? Oui, celle du bain-marie: il faudra faire en sorte que votre petit reste loin de la plaque et qu'il soit occupé pour ne pas être trop tenté de s'approcher. Moi, je commence à faire chauffer au bain marie dès le premier mélange des oeufs et du sucre. Je laisse Pépito mélanger et pendant ce temps je fais attention au beurre et au chocolat.

    Comme d'habitude il était très réussi et Pépito a terminé la recette avec la bouche pleine de chocolat. Allez comprendre pourquoi....


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  • Où sont les piles? c'est une question que l'on se pose souvent quand on est parent.

    Aux anniversaires et à Noël par exemple. Ben oui, car c'est chouette d'offrir un super jouet du genre la voiture téléguidée mais sans les piles... ben... ça marche tout de suite beaucoup moins bien. Et là on maudit le fabriquant de ne pas en glisser dans la boîte. Mais comme on sait qu'elles ne sont jamais dans la boîte c'est nous qu'on maudit de les avoir oubliées. On part alors à la recherche des quelques piles qui peuvent nous rester du dernier paquet acheté, mais où est-il d'ailleurs celui-là??? Et ça se finit en retirant les piles d'autres jeux tout ça sur fond de pleurs de notre petit chouchou qui s'est légèrement énervé car ça durait trop longtemps. Non, j'exagère. Mais c'est vrai que ça peut être un sujet de tension. C'est bête quand même.... pour une histoire de piles!!!!

    Mais on cherche aussi les piles quand notre enfant est en mode survolté, surexcité, en nage tellement il bouge et court dans tous les sens. On se demande alors où se trouvent les piles sur notre petit jouet parlant pour les lui retirer et retrouver un peu la paix le calme. Malheureusement, on peut chercher... Y en a pas. La batterie est intégrée directement à "l'objet" sans possiblité de l'en défaire. Y a bien une solution mais un peu brutale pour avoir un résultat aussi immédiat que celui d'enlever des piles: l'assommer?

    Mais pourquoi je parle de ça? Pourquoi me vient-il de pareilles idées à l'esprit? Ca ne va pas c'est sûr... Mais non! C'est seulement que c'est les vacances!

    Heureusement! Enfin!

    Heu... je suis arrêtée donc je ne dis pas ça pour moi mais pour Pépito et bientôt se sera au tour du papa (et là aussi: enfin!). Les vacances qui riment avec repos (bien mérité), avec rythme allégé, avec grasse mat' (autorisées), ... et disons-le, avec journées bien remplies (qui paraissent une éternité) programmées.

    Oui, si vous avez déjà gardé vos enfants les mercredis ou mieux encore, durant les vacances, vous le savez, vous les récupérez crevés au début des vacances et à la fin c'est vous qui êtes bons pour quelques jours de repos (que vous n'aurez pas car pour vous aussi il sera l'heure de reprendre le chemin du boulot). Oui, en théorie c'est super sympa de pouvoir profiter de ces moments privilégiés avec nos enfants mais bizarrement, très vite, on en vient à se dire qu'on aimerait que ça se termine vite. Comme d'habitude, être parent c'est être dans l'ambivalence et les deux prochaines semaines s'annoncent comme étant très prometteuses à ce sujet.

    Alors comme de nombreux enfants, Pépito est épuisé au début de ces vacances. Un enfant épuisé ça donne souvent lieu à quelques dommages collatéraux genre surexcitation, susceptibilité, irritabilité, ... Bref, tout un programme vraiment sympa pour les parents. Notre mission? S'armer de patience (vraiment!) pour transformer votre enfant en un être reposé, prêt à reprendre les apprentissages (donc prêt à écouter et être attentif), calme et serein (qui ne fond pas en larmes à la première contrariété). 

    Et en observant mon Pépito courir partout, sauter sur le dos de son père, ne voulant pas jouer aux jeux qu'on lui propose, pleurant parce qu'on a rangé le jeu avec lequel il ne veut pas jouer mais qu'il ne veut pas que l'on range, ... comment dire? Je me dis qu'il va en falloir de la patience. BEAUCOUP! BEAUCOUP! Et j'espère que mon arsenal d'activités pour l'occuper sera suffisant pour canaliser son énergie débordante. Dans les prochains posts j'évoquerai donc sûrement (enfin c'est sûr en fait) les différentes activités que nous ferons ensemble.

    C'est les vacances: have fun!!!


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  • Lors de ma première grossesse j'ai suivi une préparation à l'accouchement basée sur l'haptonomie. J'avais entendu dire que l'haptonomie était une préparation qui permettait d'avoir un contact privilégié avec le bébé avant qu'il naisse. Comme j'aimais cette idée je me suis lancée et j'ai pris contact avec une sage femme spécialisée dans cette préparation. Il faut savoir que peu de sage femme sont formées. Pour obtenir l'adresse d'une sage femme près de chez vous il vous faut demander à votre gynéco ou à l'hôpital dans lequel vous accouchez. Vous pouvez aussi contacter le CIRDH ou l'ISH pour avoir une liste complète des haptothérapeutes.

    Il faut aussi savoir que cette préparation est remboursée par la sécu à hauteur de 31,80 € par séance. Il arrive que les praticiens pratiquent des dépassements d'honoraires. Ma sage femme prenait 60 € par séance. Et c'est une préparation qui comprend 8 séances avant le jour J (on commence à partir du 4ème mois) mais aussi 2 après la naissance car on réinvestit certaines notions et positions apprises durant les séances précédentes.

    Alors comment entre-t-on en contact avec le bébé qui fait des galipettes dans notre ventre? Et est-ce que cette préparation se limite à ça? Je ne vais pas faire un cours d'haptonomie mais plutôt donner mes impressions sur ceux qui m'ont été dispensés.

    Je commence par les points positifs:

    - on commence très tôt (4 mois) et avec le papa. C'est une préparation très personnalisée car nous ne sommes que 3: la sage femme et les futurs parents.

    - on apprend à créer un lien avec le bébé. Pas qu'on n'en crée pas quand on ne fait pas cette préparation mais on nous apprend "à communiquer" avec le bébé. On pose les mains sur le ventre d'une manière particulière et bébé répond. Pour ma deuxième grossesse je pratique de nouveau ce principe et bébé vient se lover dans mes mains. C'est un peu le premier câlin qu'on lui fait. C'est vraiment impressionnant de voir son ventre s'arrondir du côté où se trouve notre main et non ailleurs.

    - pendant cette préparation on apprend aussi des positions et des mouvements à faire pour soulager le dos et les jambes  qui souffrent pendant la grossesse. Le papa a un rôle important car c'est lui qui nous "manipule". Il devient notre kiné perso! Ca lui donne aussi l'occasion d'être actif durant la grossesse et de participer à notre bien-être.

    - le papa apprend lui aussi à établir un contact avec le bébé et comme il est présent à toutes les séances il peut poser toutes ses questions (car les papas aussi en ont beaucoup). Il apprend à participer à la grossesse et à l'accouchement. On accouche pas seule mais à 3: la maman, le bébé et le papa. Il n'est pas juste là comme spectateur.

    - les séances se poursuivent après l'accouchement. On revoit comment limiter la position où le bébé est face à la personne qui le porte. Cette position le rassure certes, mais elle le coupe aussi de l'interaction qu'il peut avoir avec le monde qui l'entoure. On nous apprend donc  à le porter de façon à le laisser libre de ses mouvements et surtout face aux gens (donc il est positionné le dos sur votre ventre).

    Et c'est là que personnellement je m'arrête pour les points positifs.

    Voici les points négatifs:

    - je n'ai pas eu de chance car je suis tombée sur une sage femme assez particulière. Avec le papa on se demandait toujours ce qu'elle avait fumé. Il fallait éviter de se regarder pour ne pas éclater de  rire. C'est rigolo mais ça va deux minutes.  

    - par contre, je n'ai pas ris du tout lors de la première séance quand j'ai réalisé que cette préparation impliquait un accouchement sans péridurale. Je précise que je suis très douillette et que je n'ai jamais voulu me passer de ce progrès incroyable et merveilleux qu'est la péridurale (toutes les femmes qui en ont bénéficié savent que je n'exagère pas). Mais la sage femme m'a mise au vert tout de suite en me disant "Quand on choisit l'haptonomie comme préparation on souhaite accoucher naturellement sans péridurale et sans instruments. On apprend à accepter et à apprivoiser la douleur." Alors là, autant vous dire qu'avec moi ce discours a fait un flop. J'ai malgré tout choisit de poursuivre car je voulais vraiment connaître les secrets de ce contact avec bébé. Je me suis donc trouvée face à une personne qui me délivrait le message d'acceptation de la douleur à toutes les séances alors que j'y étais totalement ou presque hermétique. Elle n'a pas voulu comprendre que ma peur de l'accouchement et de la douleur (qu'on nous promet intense et longue) était trop grande pour entendre sereinement ce discours. Il m'aurait fallu un entre deux: écouter cette peur et me dire en parallèle que cette douleur pouvait être apprivoisée. Malheureusement ma sage femme n'a pas compris ce dont j'avais besoin et cela montre bien qu'elle n'était pas la sage femme qu'il me fallait vu que cette préparation est personnalisée et qu'elle aurait dû répondre à cette attente en théorie. A ce moment là, j'aurais dû changer de sage femme. Mon conseil est de ne pas hésiter à sauter le pas si vous ne vous sentez pas écoutée et en confiance car c'est essentiel et encore plus avec une préparation personnalisée comme l'haptonomie.

    - le jour J j'ai eu un problème: j'ai rééllement réalisé que je ne savais pas vraiment ce qui m'attendait sur le plan des instruments qu'on allait peut-être devoir utiliser durant l'accouchement. En effet, selon ma sage femme (qui devait vivre au pays des éléphants roses décidément) en acccouchant selon ses principes j'évitais tout: épisiotomie, forceps et autres joyeusetés. Elle admettait quand même qu'il était possible qu'on me fasse une césarienne mais j'ai accouché avant ce dernier cours prévu le 17 décembre pour un terme prévu le 24 décembre. Autant vous dire que selon elle ce n'était pas une priorité. Heureusement, les sages femmes m'ont tout expliqué et ont été fantastiques avec moi.

    Je vais rester positive et me dire que je suis mal tombée avec cette sage femme. Si c'est aussi votre cas, mon seul conseil est d'en changer et de ne pas faire comme moi et rester avec une personne avec qui la communication n'est pas bonne.

    Les points négatifs de cette préparation m'ont décidée à choisir une préparation à l'accouchement classique pour ma deuxième grossesse afin de combler mes lacunes. Ayant déjà eu un enfant les infos que je vais entendre auront sûrement  une autre résonnance. Aujourd'hui, je réfléchis à comment limiter ma consommation de la péridurale car elle a sûrement beaucoup ralentit le travail lors de la naissance de Pépito. Je ne dis pas que je vais y arriver le jour J mais contrairement à ma première grossesse je l'envisage pour ce deuxième accouchement. Je suis donc moins hermétique à ce discours et tente de m'en souvenir un peu. Mais si vous voulez accoucher sans péridurale cette préparation vous interessera.

    Donc malgré des points négatifs j'ai été très contente de faire cette préparation et en conserve les principes pour ma seconde grossesse.


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  • Cette semaine c'est la semaine du goût. L'occasion d'essayer de nouvelle choses en matière culinaire.

    A l'école Pépito, qui à présent reste la journée entière, a fait l'expérience de la semaine du goût à la cantine. Je dis ça car ils y sont allés fort pour faire découvrir de nouvelles saveurs aux enfants:

    Au menu mardi il y avait: des lentilles en entrée suivies d'un gratin de brocolis (j'en entends déjà qui disent beurk!). En dessert, ils ont dû avoir un peu plus de succès  avec la danette aux noisettes et pour le fruit ils leur ont proposé un kiwi.

    Personnellement, j'ai toujours essayé de varier les goûts au moment des repas. Il faut du vert (autrement dit des légumes) dans l'assiette? Je ne m'arrête pas aux courgettes, haricots verts, petits pois. Non, il y en a plein d'autres: brocolis (et oui, encore eux), choux de Bruxelles (mais si... c'est très bon. Juste un peu odorant.), endives, poireaux ... Rien qu'avec ça on a que l'embarras du choix. Et il y a plein d'autres légumes, verts ou pas. Les combinaisons sont multiples.

    C'est ainsi que depuis que j'ai commencé à donner autre chose que du lait à Pépito j'ai découvert ce que c'était que bien manger. Je ne dis pas que dans mon assiette c'est toujours équilibré, vert et surtout pas trop gras. Non, je reconnais qu'il y a encore de gros, très gros progrès à faire. J'ai des gênes normands et j'ai encore du mal à lutter contre l'appel de la crème fraîche. Mais ça change petit à petit car quand je cuisine pour Pépito forcément je goûte et j'adopte. Et lui, mange équilibré. Et puis, petit à petit nous mangeons avec lui et donc la même chose que lui. En cuisinant pour mon fils j'ai donc redécouvert des légumes et j'en ai découvert d'autres comme le fenouil, le panais, le navet, le potiron... que je ne mangeais pas ou très peu.

    Selon moi, les enfants doivent goûter à tout pour savoir ce qu'ils apprécient ou non. Nous les limitons déjà par nos propres goûts (non je ne me mettrai pas à cuisiner des abats ou des cuisses de grenouilles) alors je crois qu'il faut au moins varier les aliments qui nous plaisent. Je ne dis pas que ça va être facile et qu'ils vont tout aimer et crier après avoir léché leur assiette "Encore, encore!". Non bien sûr, soyons réalistes. Mais il faut reconnaître que plus on limite le choix des aliments qu'on leur cuisine plus on limite le goût des enfants.

    Bon je reconnais aussi que pour ma part j'ai beaucoup de chance car Pépito aime presque tout même s'il a quelques réticences face à tout ce qui doit être mâché (un peu flemmard mon fils). J'avoue aussi que j'espère vraiment que la petite crevette qui est encore dans mon ventre sera aussi facile que son grand frère de ce côté-là. Car oui, j'imagine bien qu'on doit s'arracher les cheveux quand notre enfant ne veut rien avaler. Donc je ne veux pas porter de jugement trop hâtif et juste dire qu'il faut varier les plaisirs. J'imagine que dans ce cas on fait comme on peut pourvu qu'il mange un peu.

    Enfin tout ça pour dire que la semaine du goût est l'occasion de s'y mettre ou du moins d'essayer. Regardez à la cantine ils n'hésitent pas! Et j'en profite pour vous parler de la balade du goût qui est organisée ce week-end pour terminer cette semaine en beauté. Ca se passe dans 87 fermes ou cueillettes en Ile de France. Voici le lien: www.balade-du-gout.fr 

    Et puis je vous invite à faire un petit tour sur le site manger bouger sur lequel on nous propose dans La fabrique à menus des menus équilibrés (bien sûr) pour toute la famille toute la semaine. Tout cela accompagné des recettes. Moi je vais y faire un tour quand je suis en panne d'idée et puis ça change un peu et c'est de saison. Que du bon!


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  • Aujourd'hui, j'ai vécu en apnée jusqu'à 16h30.

    Lors de l'entrée en maternelle de mon fils j'étais angoissée. Jusqu'à 11h30 j'ai eu le coeur serré. Comment se passait sa matinée? Etait-il bien? S'amusait-il? Etait-il perdu lui qui n'avait pas connu la crèche?

    Pourtant je suis prof et on peut imaginer que je serai moins stressée mais non. Appelez-moi Maman poule! Tout ce stress s'est envolé (bien sûr) en allant chercher Pépito: il avait le sourire et plein de choses à nous raconter. Il s'était bien amusé même s'il avait eu besoin de sa peluche pour consoler un chagrin.

    Aujourd'hui, Pépito allait pour la première fois à l'école durant toute la journée. Et j'ai de nouveau eu le coeur serré toute la journée. Pourtant je suis sûre que ça va et que ça se passe bien, mais je ne peux pas m'en empêcher, je suis stressée. Pourtant c'est nécessaire pour Pépito, moi et le bébé. Pépito est bien à l'école et il adore apprendre. Moi, je vais pouvoir faire les choses à mon rythme et être plus au calme. En plus, j'avais hâte que ce moment arrive pour pouvoir vraiment me reposer. Et pourtant ... Je ne sais pas ce que je veux. C'est ça être maman: avoir des sentiments contradictoires, se poser mille et une questions, chercher des réponses, trouver des solutions, se remettre en question, changer, non évoluer avec son enfant.

    Résultat des courses? Qui a le mieux vécu cette journée? Pépito bien évidemment. Je l'ai récupéré tout sourire et il m'a immédiatement fait un rapport détaillé sur ce qu'il avait mangé à la cantine. La nourriture a toujours été un sujet important (primordial) pour lui. La maîtresse et les ATSEM m'ont dit que tout c'était très bien passé. Auraient-elles senti mon appréhension? hum ... Sans aucun doute. Je suis repartie avec plein de compliments sur mon petit garçon, de quoi me rendre encore plus fière que je ne l'étais déjà.

    Mes craintes se sont donc envolées au premier sourire. Je me suis même senti un peu bête car il est très bien à l'école. Il est dans son élément. Même quand il a un peu peur, il prend son temps, ses marques et il y va. Donc il faut que je lui fasse plus confiance. Bref, que je suive moi-même les conseils que je donne aux parents. On a tous envie de jouer les petites souris et de savoir comment se passe la journée de nos enfants. Mais ce n'est pas possible et c'est mieux comme ça. Ca oblige à couper le cordon.

    Je suis donc sortie de l'école dans un tout autre état d'esprit que lorsque j'y étais entrée: avec un sourire à la hauteur de ma fierté pour mon petit bonhomme. Et j'ajoute que j'ai éprouvé un sentiment de liberté aussi: je vais pouvoir profiter un peu plus de la fin de ma grossesse. Et je compte bien le faire avant la reprise intensive des activités avec bébé. A moi un semblant de liberté durant quelques semaines!


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